Madagascar
Repoblikan'i Madagasikara (mg) | |||||
République de Madagascar (fr) | |||||
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Devise nationale : Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana (Patrie, liberté, progrès) |
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Langues officielles | Malgache, français | ||||
Capitale | Antananarivo 18°54'57,11" S 47°31'18,19" E |
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Plus grande ville | Antananarivo | ||||
Forme de l’État | Transitoire | ||||
- Chef de l'État - Premier ministre |
Andry Rajoelina (qui s'est autoproclamé Président de la Transition) Albert-Camille Vital |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 47e 587 040 km2 0,94 |
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Population - Totale (2010) - Densité |
Classé 56e 21 281 844[1] hab. 36,25 hab./km2 |
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Indépendance - Date |
De la France 26 juin 1960 |
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Gentilé | Malgache | ||||
Monnaie | Ariary (AR ) |
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Fuseau horaire | UTC +3 | ||||
Hymne national | Ry Tanindrazanay malala ô (Ô, Notre chère patrie) |
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Domaine internet | .mg | ||||
Indicatif téléphonique |
+261
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Madagascar, en forme longue la République de Madagascar, en malgache Madagasikara et Repoblikan'i Madagasikara, est un État indépendant situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, séparé de l'Afrique par le canal du Mozambique large de 415 km. Sa capitale est Antananarivo[2].
Durant la majeure partie du XIXe siècle, l'île est administrée par le Royaume de Madagascar, situation à laquelle l'invasion coloniale française de 1895 met fin. Le premier Gouvernement Malgache voit le jour le 10 octobre 1958 et en 1960, Madagascar retrouve son indépendance après une lutte nationaliste incessante contre la France. Le pays est ainsi parmi les premiers qui gagnent son indépendance dans la zone de l'Océan Indien et de l'Afrique.
Géographie[modifier]
Située au sud de l’Équateur, dans l’océan Indien, Madagascar est la cinquième île la plus grande du monde (587 000 km²[3]) après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo, séparée du continent africain par le canal du Mozambique. La distance entre la façade ouest de Madagascar et les côtes du Mozambique est estimée à moins de 400 km. La Grande île, parfois appelée « l’Île rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur 1 580 km du nord au sud et 500 km dans le sens est-ouest. Elle a pour voisines l'archipel des Comores (300 km au nord-ouest), La Réunion (800 km à l’est), puis l'Île Maurice (à l’est) et les Seychelles (au nord). Une chaîne montagneuse parsemée de massifs coupe la Grande Île dans le sens nord-sud à une altitude moyenne de 1000 à 1 500 mètres (les Hautes Terres représentent 70% de la superficie du pays). La moitié ouest, la plus large et la plus étalée, est occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité, depuis les hautes terres du centre jusqu’au canal du Mozambique, tandis qu’à l’est une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien. La région nord, volcanique, est isolée par le massif le plus élevé de l’île (où culmine le Tsaratanana de 2 876 m). Le "grand sud" semi-aride est partagé entre plateaux calcaires (sud-ouest), plaine sèche (pointe sud) et chaînes anosyennes (sud-est). L’Alaotra (182 km²) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar. L’originalité de Madagascar, qui a pour emblème l’arbre du voyageur (ravinala), réside dans son extrême diversité : la variété du relief et du climat a favorisé la biodiversité d’une flore et d’une faune caractérisées par un important taux d’endémisme.
Relief[modifier]
Le relief divise le pays en trois bandes, du nord au sud : une bande côtière étroite à l'est, des hauts plateaux au centre et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l'ouest.
Les hauts plateaux centraux ont une altitude oscillant entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l'île ; ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de 2 876 m d'altitude), au centre l'Ankaratra et au sud l'Andringitra. La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail.
Climat[modifier]
Madagascar est découpée en cinq zones climatiques :
- Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15 à 37 °C.
- Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars.
- La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes. Les températures y varient de 10 à 37 °C.
- Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 m. Le climat peut-être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20 °C.
- L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de -6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique.
L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre.
Géologie[modifier]
La dérive des continents montre que l’Inde, l’Australie, l’Antarctique, Madagascar, le sud de l’Afrique et de l’Amérique étaient réunies en une terre appelée Gondwana. Voici 240 millions d’années, ce continent s'est disloqué pour former les continents. Dès la période Quaternaire, Madagascar se trouvait à peu près à l'endroit où elle se situe actuellement.
Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain et américain, ainsi que des profils géologiques très proches. Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre. D'un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète. Le point culminant de l’île est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana à 2 876 m d’altitude.
Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.
L'île de Madagascar est généralement considérée comme faisant partie de l'Afrique, mais a déjà été décrite comme « le huitième continent »[4].
Milieu naturel[modifier]
Très étirée entre l'équateur et le tropique du Capricorne, Madagascar présente une palette de paysages d'une diversité prodigieuse. Récifs de corail, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d'arbres géants. A l'intérieur, au nord, des cuvettes fertiles; au sud, une brousse d'épineux; au centre, des montagnes.
L'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques.
En 2003, Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six millions d’hectares. En décembre 2005, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de 3,7 millions d’hectares incluant :
- le corridor biologique / corridor forestier « Fandriana-Vondrozo »,
- le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides de Mahavavy-Kinkony (côte nord-ouest) dans le District de Mitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ 80 km de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse en biodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur 30 espèces de poissons, cinq sont endémiques; sur 18 espèces de reptiles, 12 sont endémiques; sur 133 espèces d’oiseaux, 57 sont terrestres dont 45 endémiques et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques ; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection,
- la forêt sèche centrale du Menabe (Sud-Ouest de l'île).
Faune, flore et biodiversité[modifier]
Madagascar était déjà séparée du continent africain il y a 65 millions d'années, lors de la grande extinction de la fin du secondaire, et la vie y reprit donc de façon locale. L'isolement biogéographique de Madagascar et la variété des climats et reliefs y ont favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, en partie endémique (dont par exemple l’hapalémur gris du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux).
Cette biodiversité est très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent beaucoup la culture sur brûlis. La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue.
L'avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar.
Les amphibiens de Madagascar comportent 247 espèces dont 245 endémiques : voir la liste des Amphibiens de Madagascar.
Histoire[modifier]
Époque précoloniale[modifier]
Selon la légende populaire, les premiers occupants étaient les Vazimba[5] : furtifs, agiles et trapus. Les Vazimba furent ensuite combattus par des vagues plus récentes d'Indonésiens et de Malayo-polynésiens (venues de Bornéo, des Philippines et d'Indonésie, et à la fin de l'île du Tonga[6]).
Des études récentes affirment même actuellement que le peuple malgache est originaire de l'Indonésie et d'Afrique[7]. Ce sont eux qui sont à l'origine de la langue malgache actuelle ainsi que du fond culturel malgache[8]. La langue malgache fait partie du rameau "barito" de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Elle montre une influence importante des langues malaise et javanaise. Les populations de Bornéo ne sont pas traditionnellement des marins, alors que les Javanais et les Malais le sont. Certains chercheurs avancent donc l'hypothèse que les Malgaches auraient été amenés dans l'île par des Malais[9].
Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royale merina, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux reines fondatrices de la royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient Vazimba. Ces princes Vazimba chez les Merina des Hautes Terres avaient pour coutume de placer les corps de leurs défunts dans des pirogues en argent et de les enfouir dans des lacs artificiels. Les Vazimba mêlés à différents degrés avec des Bantous selon les régions furent les seuls habitants de l'île avant l'ère chrétienne. Les habitants de l'île faisaient dès lors du commerce avec les Arabes, qui, pendant le Moyen Âge, commençaient également à s'implanter petit à petit sur l'île[10]. Des Persans atteignirent Madagascar avant les années 1200 comme en atteste le cimetière iranien de Vohémar (C. Montaud, ouvrage en cours de publication). Puis, à partir de 1200, Madagascar connaît d'autres vagues d'immigrations, autant néo-austronésiennes (malaises, javanaises, célèbienne) qu'indiennes, arabes ou européennes.
Époque coloniale[modifier]
De Louis XIV à la Révolution française, l'administration coloniale malgache dépend très indirectement des rois de France. L'évangélisation est assurée tout d'abord par les Anglais protestants, premiers occupants, puis par les Français, catholiques.
Ce n'est véritablement qu'au XIXe siècle, lors du partage de l'Afrique par les Européens à la conférence de Berlin (1884-1885), que sonne le glas de l'expansion et de l'indépendance du Royaume de Madagascar. Les politiciens malgaches jouaient jusqu'alors sur les rivalités des puissances occidentales pour conserver leur souveraineté. Le traité de Berlin attribue l'île à la France (sa seule position stratégique face aux Anglais, dans l’océan Indien). La France signe alors un traité avec le Royaume de Madagascar qui repose sur l'ambiguïté de la langue malgache et qui ne donne théoriquement aucun droit à la République Française sur le Royaume de Madagascar. Mais, au fil des incidents diplomatiques, la France mène une politique de plus en plus agressive[11] , puis entreprend la conquête de l'île.
La conquête française[modifier]
La conquête de l'île par la France se déroule sans difficultés et presque sans combat. Le premier ministre malgache de l'époque avait vainement tenté de préparer la guerre, ou plutôt la défense, en cherchant un instructeur européen pour former une nouvelle armée professionnelle. Mais, en 1896, au début du conflit, le chef du gouvernement malgache ne se fait pas d'illusions sur l'issue des combats face à une armée occidentale, qu'il suppose moderne et entraînée. En fait, il comptait davantage sur l'insurrection populaire.
Le débarquement se fait sans encombre. Le Premier ministre envoie alors dans des forts militaires les 60 000 hommes de l'armée de réserve malgache, encadrés par des officiers, seuls professionnels de cette armée. Les nombreuses désertions affaiblissent l'armée malgache. De son côté, le gouvernement français envoie une armée de conscrits mal préparés qui progresse très lentement, la maladie faisant des ravages. On parle de 30% de pertes liées aux maladies tropicales.
Finalement, au premier coup de canon sur la capitale Antananarivo, la reine Ranavalona III fait hisser le drapeau blanc.
Les débuts de l'administration française[modifier]
La fin de l'Indépendance est suivie de dix ans de guerre civile larvée.
Le maréchal Joseph Galliéni, à l'époque gouverneur général de Madagascar (1896-1905), contribue à pacifier l'île. Il confie aux Merinas les postes les plus importants des services publics, s'appuyant en particulier sur la caste des Andrianas, les nobles, et celle des Hovas, les bourgeois, qui, pendant des lustres, avaient dominé le pays en créant un État qui avait acquis une inconstestable notoriéte.
Selon ce dernier, l'action militaire devait être accompagnée d'une aide aux peuples colonisés dans différents domaines, comme l'administration, l'économie et l'enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu'une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Sous l'impulsion de Galliéni, de nombreuses infrastructures sont mises en place (chemin de fer[12], Institut Pasteur, écoles, etc.). Au total, la répression qu'il mène contre la résistance du peuple malgache à sa colonisation fera entre 100 000 et 700 000 morts pour une population de 3 millions[13].
Pendant la colonisation française, un enrichissement de la population malgache est constaté, reflété à travers un achat croissant de tissus[14]. En 1907, pour la première fois, les exportations sont supérieures aux importations[14].
L'indépendance et l'expérience socialiste[modifier]
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Empire britannique prend possession de l'île de Madagascar pendant l'opération Ironclad, avant de la remettre aux Français libres en décembre 1942.
En mars 1947, l'Insurrection malgache éclate, qui entraîne une répression sanglante par l'armée française ayant fait plusieurs dizaines de milliers de morts, les chiffres oscillant, selon les sources, entre une dizaine de milliers et 89 000 d'après Jacques Tronchon[15]. Cependant, c'est la presse française qui avança souvent le chiffre de quatre-vingt mille morts. Jean Frémigacci, maître de conférence à Paris I et Madame Rabearimanana, professeur à l’Université de Tananarive montrent qu'il y eut :
Cent quarante (140) Français et deux mille (2000) Malgaches tués par les insurgés ; Entre mille (1000) et deux mille (2000) Malgaches tués par les autodéfenses européennes ; Enfin, entre cinq mille (5000) et six mille (6000) insurgés malgaches tués par l'armée française.
Territoire d'outre-mer de 1946 à 1958, Madagascar obtient un premier niveau d'autonomie le 10 octobre 1958, en tant que République Malagasy au sein de la Communauté française. Puis elle accède à l'indépendance le 26 juin 1960.
Le 14 octobre 1960, Philibert Tsiranana est élu premier président de la République autonome malgache. La première République de Madagascar reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante (en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces) et quitte le pouvoir en 1972.
Il donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa qui décide d'organiser un référendum afin d'officialiser son pouvoir pour une période transitoire. Le référendum l'ayant plébiscité, il crée un gouvernement d'union nationale, qu'il dirige jusqu'en 1975, avant de passer le flambeau au populaire colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava. Ce dernier est assassiné au bout d'une semaine, le 11 février 1975 à 20 heures. Après l'assassinat du général Ratsimandrava, Madagascar a été dirigé par un Comité national de direction militaire présidé par le général Andriamahazo.
Le 14 juin 1975, Didier Ratsiraka est nommé chef de l'État et du gouvernement. Le Comité national de direction militaire est alors remplacé par un Comité national de la révolution. Le 21 décembre 1975, les Malgaches ont approuvé par vote référendaire la Charte de la Révolution socialiste et la nouvelle Constitution instituant la Deuxième République avec Didier Ratsiraka comme président. Le 30 décembre 1975, le capitaine de frégate Didier Ratsiraka proclama la République démocratique de Madagascar. En mars 1976, il créa le parti Avant-Garde de la Révolution malgache (AREMA). Par la suite, il entreprend de s'aligner sur la position du bloc soviétique, tout en étant l'un des militants actifs du non-alignement. En 1976, le gouvernement termine l’expulsion de l'armée française et ferme les ambassades et consulats. Ratsiraka instaure le franc malgache (FMG) et délaisse le Franc CFA. L'État contrôle tous les échanges avec l'extérieur. Vers la fin des années 1980, après plus de 10 ans d'expérience socialiste, il est contraint d'engager le pays sur la voie d'un libéralisme prudent.
L'après-socialisme et la Troisième République[modifier]
1991[modifier]
L'opposition à Didier Ratsiraka s'amplifie. Des manifestations populaires sont réprimées par l'armée, faisant de nombreuses victimes[16]. Il s'est avéré nécessaire de rapprocher les protagonistes. Le Premier Ministre Guy Razanamasy a fait adopter la Convention du 31 octobre 1991. C'est sur la base de cette convention que les autres solutions de sortie de crise se fondaient.
1992[modifier]
Après une brève période transitoire où le président Ratsiraka n'assurera qu'une fonction symbolique au profit de Zafy Albert qui dirigera la Haute Autorité de l'Etat, une nouvelle Constitution est adoptée par référendum, et Albert Zafy, candidat de l'opposition, est élu à la présidence en 1993.
1993[modifier]
Instauration d'un régime parlementaire. L'Assemblée nationale élit Me Francisque Ravony, au poste de Premier ministre. Début d'un libéralisme économique et politique sans précédent. La démocratie est devenue le leitmotiv du régime de Zafy, soucieux de se distinguer de son prédécesseur. Il instaure aussi un nouveau style de gouvernement voulant selon lui se rapprocher et être au contact du "peuple". Il multiplie les tournées en province et dans les campagnes les plus reculées (le fameux "Mada Raid"), délaissant ainsi la capitale où se joue un jeu politique des plus mouvementés. Il s'ensuit une certaine instabilité politique caractérisée par les multiples motions de censure et changements de gouvernement, situation que le Président Zafy n'a de toute façon pas le pouvoir de maîtriser. Par ailleurs, l'ajustement structurel de l'économie est au point mort, la croissance tant attendue et promise n'est pas au rendez-vous, les dirigeants malgaches s'étant de plus aventurés et égarés dans les "financements parallèles". Le torchon a fini par brûler entre le Pr. Zafy Albert et son Premier ministre soutenu par les députés de la majorité. Le président a dû faire appel à un référendum constitutionnel donnant le pouvoir au président de la République de nommer le Premier ministre afin de destituer Me Ravony, remplacé par le Dr Emmanuel Rakotovahiny.
1996[modifier]
Cet amendement de la Constitution sonna quelque peu le glas du parlementarisme, ce qui provoqua une guerre ouverte entre le président et les députés, laquelle se soldera d'abord par une nouvelle motion de censure du gouvernement et surtout par le vote en juin 1996 de la motion d'empêchement définitif du président par 93 députés sur 135. Le Premier ministre Norbert Ratsirahonana devient chef de l'État par intérim en attendant les nouvelles élections. L'Amiral Didier Ratsiraka, rentré quelques mois plus tôt de son exil en France, est réélu au 2e tour de l’élection présidentielle (contre Zafy). Madagascar connaît une période de stabilité économique jusqu'en 2001 avec 4,3 % de croissance annuelle moyenne.
2001[modifier]
Le maire de la capitale, Marc Ravalomanana arrive en tête de l'élection présidentielle de décembre 2001. Un second tour est prévu mais celui-ci revendique la victoire dès le premier tour sur la base des résultats publiés par son propre quartier général à Ankorondrano (quartier de Tananarive). Ravalomanana dénonce une fraude électorale massive et décide d'acculer ainsi le régime Ratsiraka. Le président Didier Ratsiraka tente de reprendre la main en modifiant les membres de la Haute Cour Constitutionnelle, chargée de proclamer les résultats électoraux à Madagascar. Le candidat Ravalomanana réclame la confrontation des procès-verbaux en sa possession et les procès-verbaux officiels. Le régime refuse une telle méthode jugée "illégale" mais exhorte les opposants à participer au second tour.
2002[modifier]
Sous la pression de la rue, Marc Ravalomanana s'autoproclame président de la République le 21 février 2002 au stade de Mahamasina et nomme plus tard Me Jacques Sylla, "Premier ministre". La capitale étant acquise à la cause de l'ancien Maire, Didier Ratsiraka décide de délocaliser le siège du gouvernement à Toamasina, son fief et principal port de l'île situé dans l'est. Le régime érige des barrages routiers pour paralyser et asphyxier la capitale, ce qui finit par paralyser tout le pays. A l'invitation de l'Union Africaine et du président du Sénégal Abdoulaye Wade, les 2 parties protagonistes se réunissent à Dakar et signent des accords en avril 2002 qui prévoit notamment un nouveau décompte des voix, l'organisation d'un référendum (à la place d'un second tour) si la majorité absolue n'était pas obtenue et l'instauration d'un gouvernement d'union nationale dirigé par M. Ravalomanana. Ces accords ne seront pas respectés par les 2 parties qui camperont sur leur position une fois rentrés au pays. Ravalomanana ne relâche pas la pression et finit par obtenir l'annulation de la nomination de la nouvelle Haute Cour Constitutionnelle en raison d'un vice de forme, la Cour précédente, reconduite dans ses fonctions, se charge de procéder à la publication des résultats des élections. En mai 2002, Marc Ravalomanana est déclaré vainqueur dès le premier tour avec plus de 51 % des voix. Il est investi dans ses fonctions de président de la République une semaine plus tard. Il confirme Jacques Sylla au poste de Premier ministre. Il décide de faire appel aux réservistes de l'armée pour lancer des expéditions contre les troupes fidèles à Didier Ratsiraka et pour "libérer" les provinces des barrages. Les deux camps s'affrontent désormais militairement. En juillet 2002, Toamasina, la dernière province où le camp Ratsiraka s'est retranché est tombé entre les mains de Ravalomanana. Didier Ratsiraka prend la fuite avec ses fidèles à bord d'un avion à destination de la France. Les pays occidentaux, les États-Unis en tête, et la France en dernier, reconnaissent la victoire de Ravalomanana. Cependant, l'Union africaine, l'ONU et les bailleurs de fonds ne reconnaissent le régime de Marc Ravalomanana qu'en janvier 2003, suite aux élections législatives remportées par son parti.
À la fin de son premier mandat, le président Marc Ravalomanana élabore sa vision "Madagascar Naturellement" et met en œuvre le Madagascar Action Plan (MAP), un nouveau programme de développement pour 5 ans[17].
2006[modifier]
En décembre, le président Marc Ravalomanana est réélu dès le premier tour avec 56% des voix pour un second mandat de 5 ans[18]., avec comme principal objectif la réalisation du MAP[19].
2007[modifier]
En avril 2007, Marc Ravalomanana fait modifier par voie référendaire la Constitution dans un sens qui renforce les pouvoirs présidentiels en permettant les ordonnances « en cas d’urgence et de catastrophe ». Cette révision introduit en outre l’anglais comme troisième langue officielle, modifie la structure administrative en remplaçant les six provinces autonomes par 22 régions et supprime le caractère laïc de l’État malgache[20].
L’opposition voit dans cette révision des risques de dérive autocratique tandis que l’Église catholique malgache critique sévèrement l’organisation du référendum, et pointe « le pouvoir exorbitant » accordé au président. Les autorités épiscopales catholiques craignent que le président Ravalomanana, qui est vice-président de la puissante Église réformée de Madagascar[21][6], interfère directement dans les activités religieuses[22].
2008[modifier]
Au fil des années, les partis d'opposition accusent le régime de paralyser les entreprises locales comme la Savonnerie tropicale[23],[24], la société le Quartz[25]. Le gouvernement ne serait pas neutre vis-à-vis des diverses concurrences entre entreprises, qui devraient ne compter que sur elles-mêmes pour assurer leur gestion. Marc Ravalomanana est également pointé du doigt par l'opposition pour avoir "éliminé" les entrepreneurs malgaches performants, accaparé leurs affaires pour se placer lui-même dans tous les secteurs économiques bénéficiaires[26].
Le problème principal est que des luttes intestines incessantes conjuguées à l'âge de la majorité des élites négligeant leur succession a creusé un vide politique et amené un cruel défaut d'émulation.
Le processus électoral est également fortement décrié par les opposants, qui voudraient lui apporter de fortes améliorations afin d'éviter les troubles lors de chaque élection présidentielle[27].
- Août 2008
Le régime Ravalomanana mène un bras de fer intense avec la commune urbaine d'Antananarivo dirigé par le maire révolté de la capitale Andry Rajoelina. Depuis l'accession de ce dernier à ce poste, se sont succédé la confiscation des recettes de la commune par le trésor[28], le retrait à la commune de la gestion de la gare routière d'Ampasapito, le retrait de la gestion de l'assainissement de la capitale[29] ; on a constaté d'autre part l'absence de travaux sérieux de la part de la mairie et la dégradation flagrante de la ville.
- Novembre 2008
En juillet 2008, le président malgache cède une licence d'exploitation de 1,3 million d'hectares de terres - la moitié des terres arables malgaches - pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans à la une multinationale sud-coréenne Daewoo Logistics dans le but d'apporvisionner la Corée du Sud notamment en maïs[30]. L'information est dévoilée en novembre suite à la publication dans le Financial Times[31] relayé par d'autres médias du monde et sème la panique du peuple dans la capitale ainsi que la colère et la peur de l'envahisseur contribuant à porter au pouvoir Andry Rajoelina qui dénonce l'accord comme anticonstitutionnel en mars 2009[32].
- Décembre 2008
Le ministre de la Communication de Marc Ravalomanana ferme la TV Viva du maire de Tananarive - Andry Rajoelina ayant diffusé un reportage sur l'ancien président Ratsiraka (acte interdit par les lois sur les médias et n'ayant pas eu l'autorisation du ministère de la télécommunication)[33]. S'en suivent protestations et manifestations.
2009[modifier]
- Janvier et février 2009
En janvier 2009, de violentes émeutes secouent la capitale, les partisans du maire de la ville multiplient rassemblements et manifestations.
Le 26 janvier 2009, Andry Rajoelina amène ses partisans dans les rues de la capitale. Les partisans du mouvement orange s'en prennent à la télévision publique, la radio nationale et ciblent les biens du Président Ravalomanana. Plusieurs commerces sont par ailleurs mis à sac et incendiés. Le 31 janvier 2009, Andry Rajoelina s'autoproclame « en charge » de la République de Madagascar.
Le 7 février, Andry Rajoelina désigne sur la place du 13 mai son Premier Ministre "Monja Roindefo" et lui "donne" le Palais d'État d'Ambohitsorohitra. Ce dernier guide le mouvement orange pour prendre le palais. Les forces de l'ordre ont quadrillé les alentours du palais (zone rouge). Une délégation du mouvement orange, conduite par le Général Dolin, entame des pourparlers avec les responsables du palais. Les gardes leur déclarent que le palais ne pouvait être envahi et qu'ils devraient tirer si jamais la foule forçait l'entrée. La délégation revenant vers la foule l'informe que les gardes allaient tirer mais celle-ci se rue sur le palais, la garde présidentielle ouvre le feu, tuant 28 manifestants et en blessant 212 autres.[34]
- Mars 2009
Andry Rajoelina, poursuivi par la justice, se réfugie à l'ambassade de France le 6 mars 2009[35].
Le 16 mars 2009, dans la soirée, les militaires mutins prennent de force le Palais d'Ambohitsorohitra, usant de blindés et de lance-roquettes.
Le 17 mars 2009, 10 000 Marc Ravalomanana démissionne de son poste de Président de la République sous la pression de la population malgache appuyée par l'armée, il transfert l'intégralité de ses pouvoirs à un directoire militaire dirigé par trois généraux, qui ont, à leur tour tranféré ce pouvoir à Andry Rajoelina. Ces changements sont considérés par l'ensemble de la communauté internationale comme un putsch que la France est la première à condamner [36]. Le pays est dirigé pendant quelques heures par le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson, doyen du directoire militaire. Ce dernier transmet le "pouvoir" à Andry Rajoelina président de la Haute Autorité de transition (HAT) en attendant la tenue de nouvelles élections qu'il annonce dans les vingt-quatre mois à venir. Il prête serment le 21 mars 2009 au Stade Municipal de Mahamasina noir de monde et devant une foule en transe.
En retour, le 23 mars 2009, une poignée de personnes, se rassemblent dans le centre de la capitale malgache pour dénoncer la prise de pouvoir illégale d'Andry Rajoelina et réclamer le retour du président Marc Ravalomanana en l'appelant affectueusement "dadanay". Cette manifestation est réprimée par l'armée de M. Andry Rajoelina[37].
Vendredi 27 mars, Andry Rajoelina accorde la grâce présidentielle à une partie des prisonniers politiques[38].
- Avril 2009
Début avril, les assises nationales sous la présidence de la Haute Autorité de Transition (HAT) fixent la tenue d'un référendum constitutionnel en septembre 2009, des élections législatives en mars 2010 et une élection présidentielle en octobre 2010, en l'absence des représentants du TIM[39] tenant des assises séparées[40] tandis que des tentatives de conciliations diplomatiques sont engagées[41]. Auparavant, le premier ministre par intérim du régime de transition dirigé par Andry Rajoelina, le général Charles Rabemananjara, transfère son pouvoir à Roindefo Monja.
Le 14 avril, Marc Ravalomanana en exil au Swaziland nomme à son tour un Premier ministre « légal », Manandafy Rakotonirina[42] et revient sur sa démission présidentielle du 17 mars. Cette nomination, est aussitôt dénoncée par le pouvoir en place[43] et le ministre de la justice de la HAT lance un mandat d'arrêt contre le président déchu et son ministre des finances[44]. L'ONU et les officiels étrangers sont ballottés. Le lendemain, la HAT nomme 11 nouveaux ministres qui rejoignent le gouvernement le 31 mars[45]. Mercredi 29 avril, arrestation du Premier ministre désigné de l'ex-président en réunion politique avec Ihanta Randriamandranto tête du parti TEZA, des femmes tananariviennes se désignant "légalistes"[46]. Jeudi 30 avril, le président de l'Assemblée nationale, Jacques Sylla, assisté de parlementaires, renouvelle son serment de continuer à servir la nation malgache.
- Mai 2009
Le président de l'Union africaine[47] affrète un avion spécial pour le président de la HAT, pour un séjour non officiel de concertation , de 3 jours en Libye. Des représentants de l'UA, de la SADC, de l'OIF et de l'ONU organisent à l'hôtel Carlton de la capitale une table de négociation avec les quatre principaux partis politiques[48] malgaches actuelles.
Marc Ravalomanana s'est exilé[49] en Afrique du Sud et accuse le gouvernement français de se comporter en colonisateur inassouvi.
Le vol Air Madagascar du 27 mai 2009 à destination directe de la
France est réquisitionné par Andry Rajoelina sans que les passagers ne
soient prévenus et fait un détour par Dakar où la HAT se concertera
aussi avec le président sénégalais Abdoulaye Wade.
Un parti vert "hasin'i madagasikara" nait en faveur d'une politique écologique.
- Juin 2009
La SADEC
reconnait la présence de Ravalomanana comme chef d'État à sa conférence
annuelle. Pour la première fois depuis la dernière guerre mondiale, les
forces armées malgaches installent un périmètre d'alerte dans la
défense préventive des frontières du pays, suite à des rumeurs
d'intervention militaire de la SADEC.
Le Koweït octroie plusieurs millions de dollars des États-Unis à investir dans les infrastructures routières. Orange (France Telecom) achève la liaison de Madagascar au monde par la fibre optique.
Le lundi 15 juin, une bombe artisanale[50] explose sans faire de victime dans un supermarché Leader Price[51] de la capitale (c'est la première fois depuis la révolution de 1976).
L'exécution de commerçants[52] par des expéditions de gangs armés s'amplifient.
- Juillet 2009
Des rumeurs d'un coup d'État par des mercenaires étrangers à la solde du parti Ravalomanana. Plusieurs attentats à la bombe artisanale sont signalés dans la capitale[53].
La Croix-Rouge de Madagascar ouvre les premiers Restos du Coeur[54] malgaches avec le soutien initial de l'ambassade de France[55].
- Septembre 2009
La 64e session de l'assemblée générale de l' ONU intègre[56]Andry Rajoelina président de la HAT de la république de Madagascar mais la SADC par son représentant s'y oppose à sa prise de parole comme veut la tradition onusienne.
- Octobre 2009
Le Groupe international de contact propose l'application partielle des accords de Maputo, au Carlton hôtel d'Antananarivo le 6 octobre. Eugène Mangalaza devient Premier ministre le 10 octobre 2009. Mais cette proposition est incomplète car les chefs des 4 mouvances n'ont pas signé le texte. La réunion des 4 mouvances va se dérouler à Addis Ababa en Éthiopie du 3 au 6 novembre 2009[57].
- Novembre et décembre 2009
Les 4 mouvances ont prévu de se réunir à Adis-Abeba pour concrétiser les engagements prévus par la charte de Maputo. La mouvance Marc Ravalomanana a tout fait pour que ces discussions n'aboutissent à rien de concret en changeant d'avis toutes les 24 heures. Les réunions d'Addis-Abeba ont abouti sur la signature d'un Acte additionnel à la Charte de Maputo en nommant Andry Rajoelina Président de la Transition, Eugène Mangalaza Premier Ministre de la Transition, et Fetison Rakoto Andrianirina et Emmanuel Rakotovahiny coprésidents du Conseil Présidentiel. Une fois rentrées au pays les délégatons ont continué les discussions en vue de mettre en place les différentes institutions prévues par la Charte de Maputo ainsi que son Acte additionnel signé à Addis-Abeba. Cependant, la composition du gouvernement d'union nationale pose beaucoup de problèmes, les parties n'arrivant pas à trouver un terrain d'entente. Finalement, le dialogue semble rompu le 8 décembre du fait de la réunion des autres chefs de mouvance à Maputo durant laquelle ils ont signé un document répartissant les portefeuilles ministériels sans le consentement du Président Andry Rajoelina. Une lettre officielle de la Haute Autorité de Transition a été envoyée au gouvernement du Mozambique pour lui signifier la rupture des vols entre les deux pays. Une autre lettre de la HAT a été également envoyée aux autorités d'Afrique du Sud pour interdire une liste de personnalités de prendre un vol en direction de Madagascar. Les leaders des 3 mouvances citées dans cette lettre étaient donc retenus plusieurs jours en exil forcé en Mozambique et en Afrique du Sud. Le 18 décembre 2009 le Président de la Haute Autorité de la Transition signe une ordonnance (n°2009-018) réorganisant le régime de la Transition. C'est la fin des mouvances à Madagascar.
Subdivisions[modifier]
Depuis avril 2007, Madagascar est officiellement découpée en 22 régions. Ces régions proviennent d'un redécoupage de six anciennes provinces, nommées en fonction de leur capitale :
|
Répartition des centres universitaires nationaux et des écoles internationales[modifier]
Depuis 1972, l'enseignement national à Madagascar se dissocie du programme de la France. D'où la distinction entre statuts national et international. Deux classes d'écoles apparaissent : les écoles malgaches « état » et les écoles françaises « diplomatiques ». Le malgache devient la langue officielle dans toutes les écoles et les administrations. Le français devient la première langue enseignée et l'anglais la deuxième. Cette révolution intellectuelle n'a pu bénéficier d'aucune année préparatoire. Aucun programme de création du vivier professoral n'a été prévu. Des bacheliers sont recrutés par différents corps de l'armée, avec « discipline et patrie », avant de devenir des professeurs contractuels durant une année scolaire maximum. Au début des années 1990, des écoles primaires privées fleurissent ici et là, revendiquant le modèle français d'enseignement. Cela constitue un espoir de se projeter vers l'Europe, pour des parents prêts à se sacrifier dans le paiement de frais de scolarité exorbitants. En 2008 ces écoles se sont multipliées dans beaucoup de villes.
Antsiranana[modifier]
1972
- Lycée mixte (avec demi-pension filles) devient en 1993 Lycée Albert-Zafy, professeurs nationaux et coopérants français.
- Lycée Sadi-Carnot devient lycée français (privé sous tutelle consulaire et payant, sauf pour les ressortissants français boursiers), avec des professeurs de l'Éducation nationale français. En 1990 des contractuels nationaux prennent le relais.
1979 - 2010
- Centre universitaire régional « CUR » (spécialités : mécanique, hydraulique énergétique, nucléaire (1999), électronique et informatique industrielle, génie électrique, Science de la nature et sous marine, lettres françaises, lettre aglo-américain et malgaches).
1990 - 2010
- Institut Supérieur de Technologie (spécialités: Télécommunication et Réseaux, Commerce, Finance, Froid et climatisation , Eletrotechnique)
Antananarivo[modifier]
1963
- Ecole supérieure des sciences Agronomiques
1972
- Bâtiment – travaux publics.
- Géologie.
- Médecine.
1981
- Institut National des Sciences Comptables et de l'Administration d'Entreprises (Business School made in Madagascar)[58]
1992
- Institut Supérieur de Technologie d'Antananarivo [59]
Toamasina[modifier]
Économie[modifier]
Système des banques[modifier]
En 1889, nait la première Banque de Madagascar[réf. nécessaire].
La création de l'euro favorise la vigueur de la monnaie malgache maintenue indépendante par rapport à l'ancienne devise coloniale (le franc français), face au monopole du dollar américain de référence, auparavant fort.
Mandats postaux[modifier]
Une minorité reçoit des revenus périodiques mensuels de l'extérieur de la part d'un membre de la famille. La somme est évaluée à 50-100 € nets en moyenne par famille.
En mai 2003, l'Ariary a remplacé le Franc malgache (FMG) comme monnaie à Madagascar. À partir de cette date, un double étiquetage est appliqué dans les commerces et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le 1er janvier 2005. Depuis cette date, seul l'Ariary a cours dans le pays (1 Ariary = 5 FMG).
Exportation[modifier]
- 1950, riz de luxe[60], café, cacao, poivre, tapioca[61], pierres précieuses[60](bijoux), pierres semi-précieuses, uranium (1 000 tonnes de 1950 à 2008 et exploité par la France), or (exploité par la France), bauxite (industries), cobalt.
- 1975, pétrole exploité par la société Amocco (États-Unis). Abandon en raison du manque de rentabilité.
- 1975-1990, période marxiste, économie au ralenti tournée vers le bloc de l'est.
- 1990-2002, vanille[60]gousse (1er pays producteur en qualité), début de l'exploitation industrielle intensive de la mer par l'UE[62], tentative d'exportation de la viande du Zébu malgache[63]. Exportation de crevettes d'élevage par des Malgaches d'origines française et indo-pakistanaise (premières créations d'emploi dans l'industrie de la crevette).
- 2002-2008, reprise de l'exploitation:
- 2009 Madagascar devient producteur du niobium[65] métal de transition qui permit le vol Apollo 11.
- Montant total des exportations : 1 040 millions de dollars en 2009
Importation[modifier]
De riz depuis :
- 1978 de Chine,
- 1998 du Pakistan, de l'Inde, de la farine de blé de France,
- 1980 début avec la Chine de la provende[67] pour bétail,
- 2004 d'Asie.
- Montant total des importations: 1 836 millions de dollars en 2009
Ressources en exploitation[modifier]
- 1980, l'uranium est découvert dans le sous-sol de Madagascar[69].
- 1995, le pétrole offshore sous-marin au large de Fort-Dauphin.
- 2008, le pétrole onshore souterrain livre le 1er baril.
Aéroports et ports maritimes[modifier]
Madagascar peut louer quatre aéroports internationaux[70] de transit, en plus des services d'Air Madagascar en déficit. Avec trois grands ports maritimes commerciaux et touristique [71] en dégradation qui assurent les 80% des importations et exportations de biens. Antserana le premier bassin de maintenance dans l'océan indien est aussi en voie de disparaitre faute d'entretien coûteux.
Économie parallèle[modifier]
Elle échappe à l'évaluation nationale du PIB. Cette classification vient du fait que les revenus financiers fiduciaires
produits, sont friables et sans traçabilité. Pourtant ce sont des
devises monnayables à l'international mais de sources non vérifiables,
donc non comptabilisée comme indice de croissance du pays, en l'absence
de contrôle imposé par l'état[72]. Cette manne fait vivre un peu plus de 30 %
de la population mais la valeur de la monnaie nationale s'en retrouve
lourdement affectée auprès des organisations de valorisation économique,
comme le FMI.
L'île de Madagascar est reconnu officiellement par plusieurs états
comme étant la plaque tournante de la vente d'armes dans l'Océan Indien.
Tourisme[modifier]
Démuni de sérieux contrôles fiscaux, les hôtels, les discothèques, les casinos, les agences de voyages, les supermarchés et les importateurs-exportateurs de services sont les éléments de ce secteur très prospère, ouvert sur le monde extérieur.
Marché local[modifier]
Privé de comptabilité officielle, la production rurale écoulée ne laisse aucun indice économique. Ce secteur englobe l'élevage bovin, la culture du riz, la pêche artisanale, etc.
Main d'oeuvre locale[modifier]
Elle inclut les ouvriers du bâtiment (du tailleurs de pierre au maçon), les domestiques, les chauffeurs de taxis, etc. Le Malgache moyen vit avec un euro par jour[73].
Démographie[modifier]
La population malagasy est principalement originaire d'Asie au centre, et sur toutes les côtes et le Nord d'Afrique, le sud d'Inde. Selon une étude récente, l'île serait probablement restée inhabitée jusqu'au Xe siècle ; c'est à ce moment que des indonésiens auraient débarqué[réf. nécessaire]. La population malgache est la source des peuples des îles alentours comme l'Archipel des Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli, Mayotte) et La Réunion.
La fin du XXème siècle assiste à l'immigration de vagues de nouvelles populations, en quête de 'terre neuve'[74]. La perméabilité des contrôles administratifs facilite le flux migratoire issus de différents pays [75] favorisée par des outils de gestion très archaïques pour des effectifs humains limités.
Berceaux provinciaux des ethnies
Ethnies | Berceau provincial |
---|---|
Antakarana, Sakalava, Tsimihety | Antsiranana |
Sakalava, Vezo | Mahajanga |
Betsimisaraka, Sihanaka, Bezanozano | Toamasina |
Merina, Vakinankaratra | Antananarivo |
Betsileo, Antaifasy, Antambahoaka, Antemoro, Antaisaka, Tanala | Fianarantsoa |
Mahafaly, Antandroy, Antanosy, Bara, Vezo | Toliara |
- Les 18 principales ethnies de Madagascar
Société[modifier]
Diversité ethnique[modifier]
S'il est vrai que l'on compte 18 tribus traditionnelles à Madagascar, la diversité ethnique n'y est pas pour autant de type racial mais bien plutôt d'ordre géographique, politique ou économique. L'amalgame des peuples d'Orient, d'Afrique et d'Arabie se retrouve en chaque groupe, du nord au sud. Tous ces peuples ont en commun le même culte des ancêtres.
Education[modifier]
Une proportion importante de la population adulte se compose d'analphabètes[76]. Le taux d'alphabétisation des jeunes femmes est au dessous du taux d'analphabétisme des jeunes hommes[77]. Les dépenses publiques pour l'éducation correspondent à 16,4 % des dépenses gouvernementales dans la période de 2000-2007[78]. Les dépenses courantes pour l'enseignement primaire sont d'environ 57 dollar américain (parité de pouvoir d'achat) par élève[79]. Madagascar possède plusieurs universités.
La famille[modifier]
La première définition de la famille malgache est un cercle très large, par rapport à la notion de famille européenne moderne. Si la lignée génétique est définie jusqu'aux arrière-arrière-grands-parents, la famille débute à ce point connu. Et le mariage devient difficile entre neveux, nièces, etc. D'où la notion importante « Être de la même Razana » (ancêtre, lieu d'enterrement, etc.).
La deuxième définition est la famille par consentement mutuel, suite à des liens d'entraide très sérieux renforcés par la confiance réciproque éprouvée. Comme le lien sanguin est inexistant, le mariage est possible.
La troisième définition est le lien historique vécu. Par exemple, une haie de plantes a servi (autrefois) de cache contre l'ennemi, un animal incarne les ancêtres ou le contraire, alors ces espèces d'êtres vivants sont adorés masina ou ne peuvent être utilisés ni tués ni mangés : Fady (Interdit ou tabou).
Mariage[modifier]
Le mariage dans le grand cercle familial est considéré comme un inceste, c'est un tabou.
Il est toujours défini par la procréation du couple, que les procréateurs vivent ensemble ou chacun de leur côté, le plus souvent près des parents.
L'âge de la procréation est aujourd'hui, en 2008, évalué encore à 15 ans[80]chez les filles comme chez les garçons, en moyenne. Les relations se créent avec les proches de la famille ou de connaissance d'enfance.
Une fille ayant déjà accouché, même mineure, sera considérée comme adulte responsable. La formule de courtoisie « la maman de ... » lui est attribuée. Elle est considérée alors libre sexuellement aux yeux de la société.
Sexualité[modifier]
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (date inconnue).
Si vous connaissez le thème traité, merci d'indiquer les passages à sourcer avec {{Référence souhaitée}} ou, mieux, incluez les références utiles en les liant aux notes de bas de page. (Modifier l'article)
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Le viol est réprimé socialement, et les responsables d'un viol sont considérés comme étant atteints d'une maladie psychiatrique. L'inceste est considéré comme une malédiction. La mise à l'écart de la vie sociale est automatique.
La jeune fille n'a pas d'âge minimum pour avoir des relations sexuelles, d'où l'expression Mbola tsy mahasaky lehilahy (n'est pas d'âge à dominer sexuellement un homme, n'est pas prête à oser passer à l'acte). Madagascar a signé de multiples conventions de protection de l'enfance.
Depuis 2005, aucune fille ne peut sortir du territoire malgache avec un étranger, même s'ils sont mariés, si la fille n'a pas 21 ans révolus.[réf. nécessaire]
Depuis 2007, notamment d'après la LOI N° 2007 022 du 20 août 2007 relative au mariage et aux régimes matrimoniaux (Journal Officiel de la République de Madagascar n° 3 163 du 28/01/08, p. 131), en son article 3, "L’âge matrimonial est fixé à 18 ans. Toutefois, avant cet âge et pour des motifs graves, sans préjudice des poursuites pénales relatives aux infractions aux mœurs, le Président du Tribunal de Première Instance peut autoriser le mariage, à la demande du père et de la mère ou de la personne qui exerce l’autorité sur l'enfant et avec leur consentement exprès ainsi que de celui-ci. Le consentement doit être donné devant le Président du Tribunal de Première Instance et constaté dans la décision judiciaire autorisant le mariage".
La première relation sexuelle est un critère de jugement familial et
social. Pour toute jeune fille non indépendante et mineure, une première
relation sexuelle est une honte qui peut la pousser vers la
prostitution occasionnelle. Le tourisme sexuel est en partie la
conséquence de ces phénomènes échos de la pauvreté sociale[réf. nécessaire].
L'homosexualité n'est pas admise dans la société et il s'agit bien du
sujet le plus tabou dans ce pays. Beaucoup de parents malgaches renient
leurs enfants à partir du moment où ils apprennent leur homosexualité.
Bien que déjà, beaucoup de personnes peuvent se déclarer tolérantes, peu
de Malgaches acceptent cette facette pourtant bien existante du pays.
Prostitution infantile [64][modifier]
De plus en plus de jeunes, parfois d'âges mineurs, se prostituent, appâtés vraisemblablement par les devises étrangères à forte valeur localement et avec s'équipent en électroménagers importés. Leur client, le touriste sexuel qui met en jeu des mineurs déscolarisés et démunis. Ce qui favorise la hausse de la contamination par le virus du Sida. Des ONG alertés luttent contre les maladies sexuellement transmissibles (MST), prennent leur poids et gagnent en importance dans la sensibilisation active de ces jeunes de toutes les catégories sociales.
Santé[modifier]
Famine et paludisme, deux menaces en suspens
- Famines, épidémies : les grands fléaux qui déciment certaines régions de l'Afrique ne frappent pas Madagascar avec la même fréquence ni la même ampleur catastrophiques. Mais l'équilibre y reste précaire. Si la pluie tant attendue au début de l'été ne tombe pas, les maigres réserves sont vite épuisées. Le sud est toujours la région la plus menacée par la sécheresse. La zone critique se situe aux environs d'Ambovombe(Région Androy).
- Autre mal endémique : le paludisme. On parle d'une recrudescence alarmante de la maladie et on en attribue la cause à une résistance des plasmodiums à la chloroquine, ce qui ferait échec à la prise classique de quinine ou de nivaquine.
Culture[modifier]
Quand le devin en donne le signal, le clan familial décide de commencer la cérémonie dite du Famadihana
(« retournement des morts »). Exhumé quelques années après le
décès, le défunt momifié est d'abord porté en procession avec un
cortège de musiciens, puis, les ossements, après une toilette rituelle,
sont enveloppés dans des lambas traditionnellement en soie naturelle. La fête marque le retour définitif des ancêtres (les « razana »)
parmi leurs descendants dont ils deviendront les protecteurs. Il s'agit
bien d'une fête : la liesse est de règle, les pleurs et les
lamentations sont proscrites, par contre, on mange, on boit du rhum et
on danse. Le repas traditionnel à cette fête est le « vary be menaka »,
du riz avec de la viande grasse (avec beaucoup de graisse, parfois on
ajoute de la viande de porc à la viande de zébu). La famille
organisatrice peut même préparer des tenues spéciales pour bien marquer
la fête. Cette coutume n'est propre qu'à certaines tribus de Madagascar
et est aussi une occasion de rassembler la grande famille et une
occasion de voir qui sont les personnes qui préservent leur relation
avec cette grande famille (ayant répondu à l'invitation et apporté une
contribution habituellement financière).
La vie des vivants est régie par les « fady » (interdits instaurés par les ancêtres).
Sur le plan de la cuisine, c'est une base asiatique avec des influences indiennes, arabes et africaines. Les bases de la nourriture sont le riz, les bananes, la noix de coco, les fruits de mer, les poissons, le zébu et la tomate. Le plat principal est souvent accompagné du "romazava", sorte de soupe de brèdes.
Exemple : Le misao, un plat chinois (mian:pates-chao:sauté ou mine-sao) malgachisé, recette à base de spaghetti, champignons noirs, omelette, viande hachée, carottes et haricots émincés, petit pois et sauce de soja.
Sinon, il existe d'autres plats typiques, tels les sambosa (des beignets à forme triangulaire: "samoussa"), crevettes chinoises, le rogay qui est une préparation à base de tomate et d'oignons qui peut accompagner n'importe quel plat, beignets de bananes (mofo akondro), le ravitoto qui est une préparation à base de feuilles de manioc pilés accompagné de viande de porc, le sakay(piment), etc. De manière générale, aucun plat n'est servi épicé. En revanche, une petit plat de sakay(piment) est présent à chaque repas et permet à chacun d'ajuster la saveur de son repas à sa guise.
Langue[modifier]
La langue de Madagascar, c'est-à-dire la langue parlée par la population autochtone, est le malgache. En outre, le français est langue officielle à Madagascar et jouit d'un usage plus ou moins répandu du fait de la période française. L'anglais fut également langue officielle entre 2007 et 2010[81],[82]. Cependant la constitution de novembre 2010 mentionne le Malgache (langue nationale) et le Français comme langues officielles. L'anglais a disparu du projet. http://www.madagascar-presidency.gov.mg/
La langue malgache est la plus occidentale dans la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes ou langues nusantariennes. Plus précisément, elle se rattache aux langues du centre de l'Indonésie et des Philippines. Ses plus proches parentes sont les langues de la branche orientale du sous-groupe dit du Barito, comprenant notamment le ma'anyan, le samihim, le dusun deyah, etc. Ce qui permet de penser que son habitat d'origine est l'actuelle région de Banjarmasin d'où elle disparut il y a à peine quelques siècles, remplacée par le malais.
À la suite des migrations de populations (exil politique, échanges commerciaux et conquêtes), la langue malgache s'enrichit de vocabulaire provenant d'Indonésie, d'Afrique, d'Inde, d'Australie et enfin, de France.
Variétés musicales malgaches du Sud au Nord[modifier]
- Beko
- Vakodrazana
- Salegy
- Kilalaky
Chanteurs et chanteuses traditionnels malgaches[modifier]
- Mme Volzara, chante le titre Magnavaratra lalagna tomobile traduit par « Ils roulent vers le Nord ».
- beko : Salala « Senge » le groupe
- Feo gasy, chante le titre Mifohaza Rabetorimaso, traduit par « Réveille-toi le paresseux » (où Ra = Monsieur, be = beaucoup, torimaso = sommeil).
Chanteurs et chanteuses traditionnels et modernes[modifier]
- Mily Clément avec son album unique "Banja Malalaka" précurseur de la nature verte (mandrora mantsilany) et missionnaire de la tolérance des différences des moeurs (mazava éé é "Gasikara" laza tsara).
- JaoJoby Eusèbe"Velogno"(légionnaire et marin français de 1970 à 1976) revendique le titre « roi du Salégy » comme héritage ancestral. Il participe à des actions de promotion de l'éducation scolaire des plus jeunes, ouvrant la voix vers les pays développés de rêve comme la France, les États-Unis, le Japon, la Chine, etc dans les paysages reculés du Nord malgache. Il se produit le 20 septembre 2008 à l'Olympia de Paris.
- Nini Doniah - née Virginie Bezara – petite fille de Mme Volzara, s'approprie la couronne de la « reine du Salegy ».
- Hanitra Ranaivo[réf. nécessaire].
- Mahaleo, "Madagascar" le groupe
- Erick Manana, chanteur malgache fut l'un des membres du groupe Lolo sy ny tariny.
- Rossy
- Abdou Day
- Mirado
- Melky
- Jeannot
- Ambondrona
- Ahmed Amine[réf. nécessaire]
- Poopy, [7]
- Tovo j'hay
- 'Zay
- Bodo
Musique classique : Le compositeur français Raymond Loucheur (1899-1979) a écrit une Rhapsodie malgache, créée en 1946, qui utilise des thèmes folkloriques. Quatre mouvements : Musiciens, Piroguiers, Sorciers, Guerriers. Musique étonnante et audacieuse, envoûtante surtout. Il en existe un enregistrement par l'Orchestre National de la Radiodiffusion Française sous la direction de Georges Tzipine (1956), paru chez "Forgotten Records" fr 374.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'an | Taom-baovao | Le premier jour de la nouvelle année est férié à Madagascar. |
Lundi suivant le Pâques | Lundi de Pâques | Alatsinain'ny Paska | Pâques est le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps. |
29 mars | Commémoration des martyrs de l'insurrection de 1947. | Martioran'ny tolona tamin'ny 1947 | Commémoration des martyrs de l'insurrection qui a débuté le 27 mars 1947 et noyée dans le sang par l'armée coloniale française : 90 000 morts selon le commandant des troupes françaises de l'époque (Général Garbay). |
1er mai | Fête du Travail | Fetin'ny asa | Traditionnellement le jour de nombreuses manifestations syndicales et politiques à Madagascar |
25 mai | Jour de l'Afrique | Andron'i Afrika | Anciennement Commémoration de la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) 25 mai 1963, qui est remplacée par l'Union Africaine (UA) depuis le 9 juillet 2002. |
Jeudi 40 jours après Pâques | Ascension | Andro niakarana | Jésus ayant rassemblé ses fidèles rejoint son père aux cieux. |
Lundi suivant le septième dimanche après Pâques | Lundi de Pentecôte | Alatsinain'ny Pentekosta | Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres. |
26 juin | Fête nationale | Fetim-pirenena | Commémoration de la signature de l'acte d'Indépendance de l'île, de la colonisation française, le 26 juin 1960. |
15 août | Assomption | Asompsiona | Transport au ciel de la Vierge Marie. |
1er novembre | Toussaint | Fetin'ny olo-masina | Fête de tous les saints. |
25 décembre | Noël | Krismasy / Noely | Naissance de Jésus-Christ. |
Tourisme[modifier]
En 1984, le gouvernement de Madagascar a décidé d'élargir l'ouverture du pays au tourisme. Malgré des difficultés tenant au système administratif local et une infrastructure encore peu développée, le nombre de visiteurs augmente régulièrement chaque année. Tout indique que Madagascar peut devenir une destination touristique importante, à condition que les autorités de l'île consacrent à cette activité les efforts d'équipement nécessaires.
Art malgache[modifier]
L'art malgache est toujours vivant mais une certaine standardisation gagne l'artisanat qui devient un produit de consommation et perd donc beaucoup de sa naïveté créatrice.
- Le bois
Encore aujourd'hui, le Malgache se singularise avec talent dans l'art du bois, qui s'enracine dans les traditions des peuples de la forêt. Ébène, bois de rose, palissandre, espèces connues et inconnues ont fourni le matériau principal à l'architecture jusqu'au XIXe siècle, aux sculptures ornant les tombeaux, dans le sud, au pays mahafaly, au bois de lit taillé aux ciseaux dans la région d'Antananarivo ou à la marqueterie d'Ambositra. Les masques sculptés dans le palissandre massif ou le bois de rose sont introuvables maintenant. Ils représentaient les différents types morphologiques des clans et des tribus. Cet art a disparu. On trouve encore des masques mahafalys dans le sud mais ils se rapprochent plus de l'art africain (ils sont creux et peints). Les boîtes à miel en forme de zébu ou les boîtes en bois vieilli aux dessins géométriques ont également presque disparu. Les motifs géométriques employés dans tout l'artisanat malgache (bois ou orfèvrerie) se réfèrent à un langage de signes dont la signification est malheureusement perdue. Si on ne compte plus de sculptures de masques, des artisans exposent encore des personnages en bois peint, habillés de tissus colorés et qui représentent différentes activités de la vie quotidienne. De jolies boîtes en bois de rose sont décorées de marqueterie naïve.
- Le lamba
Cette pièce de tissu est incontestablement le produit artisanal malgache le plus original. Il est partie intégrante de la civilisation de l'île. Le lamba simple recouvre les épaules des femmes des hauts plateaux, il est en coton blanc ou tissé de soie sauvage d'andibe (une araignée qui confectionne des toiles géantes et dont la soie rappelle celle de nos vers européens). Le lamba plus large et bordé de rayures de couleurs sert de nappe de fête, dans la région des hauts plateaux. On le trouve décoré de broderies naïves. Le lambamena, c'est-à-dire linceul, en soie grège, est le plus solide pour résister à l'humidité des tombeaux. Mais il peut être aussi utilisé comme tentures ou tapisseries.
- Les pierres
Madagascar abonde en gemmes semi-précieuses très variées. On les trouve facilement au zoma (marché) d'Antananarivo, polies en « œufs » ou en « boules ». Les pierres les plus belles sont le béryl, l'améthyste, l'aigue-marine. Ces pierres semi-précieuses sont utilisées pour la fabrication de jeux de solitaire.
Cuisine malgache[modifier]
Du petit déjeuner au diner, le riz est l'aliment de base de la cuisine malgache. Il est cuit la plupart du temps à l'eau ; on le sert en premier et on y mélange, selon son goût, les autres préparations. Un repas typiquement malgache se présente sous la forme d'un plat unique. Traditionnel, le romazava, une sorte de ragoût à base de viande de porc ou de zébu, cuit avec des herbes aromatiques appelées brèdes et du gingembre ; ou encore le ravitoto, composé de viande de porc et de morceaux de gras, mijoté avec des feuilles de manioc pilées et relevé avec un zeste de pulpe de coco. Les achards, légumes macérés dans de l'huile, du vinaigre et du curry, et le piment, très fort, sont toujours servis à part. Le tout peut être arrosé de vin malgache rouge, rosé ou blanc. Moelleux, il se boit facilement. Les poissons d'eau douce (brochets, carpes, truites) et de mer (requins, thons, espadons) tiennent également une bonne place dans la cuisine mais c'est la langouste qui reste un des aliments privilégiés de Madagascar. De goût différent selon la région où elle est pêchée, on l'apprécie de préférence grillée et arrosée de jus de citron vert. Tous les fruits et légumes d'Europe poussent à Madagascar, à l'exception de la cerise, et les fruits tropicaux tels que bananes, mangues, grenadilles ou fruits de la Passion y abondent. On déguste aussi un foie gras, de bonne qualité, produit sur place de façon tout à fait artisanale.
Données statistiques[modifier]
- Capitale : Antananarivo
- Population : 20 653 556 habitants (en 2009)[1]
- Superficie : 587 040 km²
- Densité : 30 hab./km²
- Frontières terrestres : 0 km
- Littoral : 4 828 km
- Extrémités d'altitude : 0 m > + 2 876 m
- Espérance de vie des hommes : 54,57 ans (en 2005)
- Espérance de vie des femmes : 59,4 ans (en 2005)
- Taux d'accroissement naturel : 3,03 % (en 2005)
- Taux de natalité : 41,66 ‰ (en 2005)
- Taux de mortalité : 12 ‰ (en 2005)
- Taux de mortalité infantile : 76,83 ‰ (en 2005)
- Taux de fécondité : 5,7 enfants/femme (en 2005)
- Indépendance : 26 juin 1960
- Lignes de téléphone : 59 600 (en 2003)
- Téléphones portables : 1 250 000 (en 2008)
- Postes de radio : 3,05 millions (en 1997)
- Postes de télévision : 2 700 000 (en 2008)
- Utilisateurs d'Internet : 150 000 (en 2006)
- Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 5 (en 2007)
- Routes : 50 000 km (dont 5 000 bitumées)
- Voies ferrées : 893 km (écartement métrique)
- Nombre d'aéroports : 130 (dont 29 avec des pistes bitumées)
Migration[modifier]
Nombres de passeports à l'émigration par année :
2007 | 2008 | 2009 | 2010 | |
Antsiranana | 200 | NC[83] | NC | NC |
Majunga | 190 | NC | NC | NC |
Tamatave | 234 | NC | NC | NC |
Antananarivo | 3000 | NC | NC | NC |
Tulear | 20 | NC | NC | NC |
Fianarantsoa | NC | NC | NC | NC |
Association internationale et partenaire local[modifier]
Année | Pays | Nom Association | Partenaire local | Financement cumulé moyenne 5ans(€[84]) | Intérêts | Zone d'actions |
1976 1962 |
ONU USA |
UNICEF USAID |
Gouvernement Communauté |
250 000(2010/02)[85] 2 962 970 (2010/03)[86] |
Hopitaux-Pharmacies Ecoles-Produits alimentaires Habitats-Nature |
tout le pays |
1991 | France | Aide et Action[87] | 896 000 | Ecoles-Produits alimentaires | tout le pays | |
1996 | France | Partage[88] | ASA[89] | NC | Ecoles Terres agricoles |
autour d'Antananarivo |
1863 | Suisse | Croix-Rouge | Croix Rouge Malagasy [90] | 100 000(2010/02)[85] 250 000(2009/07) 70 000(2009/12)[91] |
Hopitaux-Pharmacies Urgences humanitaires |
tout le pays & Océan Indien |
* | France | ADFE[92] | Ambassade France Autres écoles privées malgaches |
Ecolages scolaires annuels [93] Variant de 900 à 1 800 + Subvention État français |
Ecoles françaises[94] homologuées France gestion et création |
tout le pays |
1984 | France | CIRAD[95] | Ambassade France Ministère agriculture Malgache |
* | Industrialisation Commercialisation Biologique |
autour d'Antananarivo |
2008 | France | SIF - Secours Islamique France[96] | ONU - ONG locales | NC | Sécurité alimentaire Eau-assainissement Enfance |
Tananarive et Androy |
1976 | Italie | PAM | Gouvernement | 300 000(2010/02) | Programme alimentaire | Antananarivo/Toliara/Toamasina/Fianarantsoa[85] |
* | France | GRET[97] | GRET-ONG[98] | 280 000(2010/02)[85] | Terres agricoles | Centre et Sud du Pays |
* | * | *[99] | * | * | * * |
* |
Association locale et ressource extérieur[modifier]
Création | Association | Financier extérieur | Nature de l'aide | intérêts | Berceau |
1999 | ZOMARÉ[100] | Armor Cuisine (Paris-Bobigny) Frame Acime[101] CG[102]finistère |
Produits alimentaires Fiduciaire |
Ecole de Musique | Antseranana[103] |
1970 | SAF-FJKM[104] | Icco[105] UNDP UNAIDS |
* | Développement rural | Antananarivo |
Codes[modifier]
Madagascar a pour codes :
- 5R, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- FM, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- MA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- MAD, selon la liste des codes pays du CIO,
- MDG, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- MDG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- MG, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes pays),
- .mg, selon la liste des Internet TLD (Top level domain),
- RM, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
Notes et références[modifier]
- Collectivité malgache [archive], GeoHive, 2000-2010. Consulté le 1er décembre 2010
- Ranavalona. Antanana = « ville », arivo = « mille », qui fait référence aux milliers de soldats de la reine régente
- Petit Larousse, Éditions Larousse, Paris, 1972 (réimpr. 1980), relié, xiii, 1654 p. (ISBN 2-03-020111-1)
- Voix en Provenance du Village [archive]
- Pela Ravalitera, L'Express de Madagascar, édition du 2 juillet 2004
- ambamad [archive]
- Patrice Rabe, Quotidien Midi Madagasikara, édition du 24 septembre 2008
- Welcome Trust Sanger Institute « Dans la langue malgache, nous constatons d'étroites connexions avec l'idiome Maanyan parlé par la population de la vallée de Barito dans le sud de Bornéo », Dr Mathew Hurles du
- Peter Bellwood, James J. Fox et Darrell Tryon éds.), Australian National University, 2006 Adelaar, K. Alexander, "Chapter 4. Borneo as a Cross-Roads for Comparative Austronesian Linguistics", The Austronesians Historical and Comparative Perspectives (
- ulaval [archive]
- wildmadagascar [archive] « Les Français ont en grande partie mis fin aux tentatives des dirigeants malgaches de diminuer l’influence étrangère », traduction de Claire Guehennoc in
- persee.fr [archive], Achèvement du chemin de fer de Madagascar Maurice Zimmermann, Annales de Géographie, 1909, Vol.18, No.98, pp. 191-192
- Madagascar Réalités et Résistances [archive], p. 6, Afaspa, Jean-Claude Rebeherifara (sociologue, enseignant-chercheur). Voir
- Maurice Zimmermann, « », dans Annales de Géographie, vol. 23, no 127, 1914, p. 95 [ texte intégral [archive] (page consultée le 28.8.2009) ]
- Jacques Tronchon est l'auteur de L’insurrection malgache.
- 1991 Albert Zafy, à la tête des partisans du changement a engagé, massivement, la marche sur chaque ministère d'état de la capitale. Ils destituent le ministre en place de son siège, et installent le leur. Mais, arrivés à la résidence du président Ratsiraka, ils se heurtent à trois barrages militaires de la garde. Au franchissement du troisième barrage, la garde « spéciale » présidentielle ouvre le feu sur la foule. Dans la panique, survolée par des hélicoptères, la foule périt par balles ou est victime des mines préventives installées dans les rizières alentours.
- Politique générale de l'État 2006
- www.ufctogo.com [archive]
- Politique générale de l'État 2007 et 2008
- article en ligne [archive] Antonio Garcia, Ravalomanana renforce ses pouvoirs et adopte l’anglais, RFI, 25/04/2007,
- La FJKM, Fiangonan'i Jesoa Kristy Eto Madagasikara (Église de Jésus-Christ à Madagascar)
- article en ligne [archive] Antonio Garcia, Ravalomanana renforce ses pouvoirs et adopte l’anglais, RFI, 25/04/2007,
- La Savonnerie tropicale est une entreprise alimentant pour beaucoup les mouvements politiques - Article de Madagascar Tribune - Édition du 21 juin 2008 - Citron Plus contre Savonnerie Tropicale / CONECS.
- « Si nous avons encore pu tenir jusqu'à maintenant, c'est grâce à notre capacité de management. Malgré l'appel que nous avons lancé à plusieurs reprises, et les crises que nous avons endurées, le gouvernement n'a jamais levé le petit doigt pour nous appuyer », André Ramaroson, PDG de Savonnerie tropicale sur l'Express de Madagascar, édition du 21 nov. 2008
- Article de Midi Madagasikara édition du 18 juin 2008
- « Dès qu’il a été réélu, en décembre 2006, Marc Ravalomanana a ajusté la Constitution malgache pour pouvoir, à coups d’ordonnances, diriger Madagascar aussi bien que sa propre entreprise. Cette entreprise, vouée à l'origine à la transformation de produits laitiers, est devenue un empire présent dans pratiquement tous les secteurs économiques qui marchent. Il n’y aurait rien à redire si ce n’est sa manière d’avoir éliminé certains opérateurs économiques malgaches performants (mais corrompus) pour s’accaparer leurs affaires existantes depuis des décennies », Jeannot Ramambazafy – Journaliste - [www.madagate.com madagate.com]
- amnestyinternational.be [archive] Amnesty International
- Article de Iloniaina Alain dans l'Express de Madagascar, édition du 21 août 2008
- Article de Manjaka Hery dans Madagascar Tribune, édition du 25 août 2008
- article en ligne [archive] MADAGASCAR. Daewoo gagne le gros lot, in Courrier Internantional, 20/11/2008,
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- Article du quotidien La vérité sur [www.laverite.mg laverite.mg] - Lundi 15 décembre 2008 (Fermeture de TV Viva)
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- Rajoelina réfugié à l'ambassade de France [archive], Le Figaro, 10 mars 2009
- [1] [archive], Jeune Afrique
- [2] [archive], france24, 30 mars 2009
- article en ligne [archive] Alphonse Maka, crasse présidentielle - Grogne des détenus politiques, in La Vérité, 27/03/2009,
- Tiako i Madagasikara, parti de Marc Ravalomanana
- au Carlton 5 étoiles à Tananarivo
- article en ligne [archive] Madagascar: discussions directes entre délégués de Ravalomanana et Rajoelina, agence AFP, 10/04/2009,
- Militant pour le Progrès de Madagascar politicien éprouvé et tête de liste du parti
- article en ligne [archive] Le pouvoir malgache récuse le dirigeant choisi par Ravalomanana, agence Reuters, cité par l'Express, le 17/04/2009,
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- Mouammar Kadafi le colonel
- TGV (tanora gasy vognona), AREMA (Andrin' ny revolisiôna Malagasy), TIM (tiko madagascar), CRN(comité national de réconciliation)
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- au modèle fabriqué dans les attentats à Paris
- marque française
- propriétaires d'une boutique, businessperson (enregistré ou occasionnel)lire N°113MARS2009 politique africaine,"Afrique,la globalisation par les Suds ISSN 0244-7827,(ISBN 978--8111-0199-2),similitude page 55
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- 100 ariary le repas,500fmg moins de 4 centimes d'€ euro
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- [5] [archive], ist-t, 6 février 2010
- monopole de l'état
- utile pour ralentir l'effet néfaste de la dysenterie dans le pays (épidémie en 1999)
- Union Européenne menée par les navires de pêche France-Espagne, port d'Antsiranana
- Année de la crise de la vache folle
- Journal Libération 'alternatives internationales septembre 2009 N°44' par Emmanuel BLIVET
- http://www.zepresse.fr/liste_revues.php?id=89&collec=0 [archive] magazine Diplomatie n°38 du samedi 2 mai 2009,
- https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ma.html [archive]
- Nourriture pour animaux.
- https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ma.html [archive]
- secret et monopole inter-état (Exportateur-Importateur)
- Majunga, 1Nosy-bé, 1Antsiranana 1Antananarivo,1
- 1Tamatave, 1Majunga, 1Antseranana
- Auparavant, avant 1994 toute devise étrangère devait être déclarée à l'entrée sur le territoire malgache avant de pouvoir être utilisée, avec obligation d'échange dans une banque malgache avec justificatif. Les devises non échangées en ressortent avec le justificatif initial et celui de la banque
- National Geographic France N° de sept. 2010 p. 54
- voir histoire politique 2009
- Comores, Réunion, Maurice, Sénégal, Pakistan et Inde, Chine et Corée, France
- http://www.unicef.org/infobycountry/madagascar_statistics.html [archive]
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- http://hdrstats.undp.org/en/countries/data_sheets/cty_ds_MDG.html [archive]
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- Taux de mortalité grandissant des nouveau-nés. Ou encore trop d'enfants sans suivi parental
- Article 4 de la Loi constitutionnelle n° 2007-001 du 27 avril 2007 portant révision de la Constitution
- article en ligne [archive] Antonio Garcia, Ravalomanana renforce ses pouvoirs et adopte l’anglais, RFI, 25/04/2007,
- Non communiquée : valeur Non Connue.
- ariarys malgaches~ 13 000 francs malgaches 1€ ~ 2 400
- http://www.madagascar-tribune.com/Pres-de-trois-milliards-d-Ariary,13616.html [archive]
- http://www.madagascar-tribune.com/2-962-970-dollars-d-aide-depuis-le,13794.html [archive])
- http://www.aide-et-action.org/ewb_pages/m/madagascar_programme.php [archive]
- http://www.partage.org/ewb_pages/p/pays_madagascar.php [archive]
- http://www.asa-madagascar.org/ [archive]
- http://croix-rouge-mada.yatou.net/ [archive]
- Don de l'ambassade de France au resto du coeur Madagascar à Antananarivo
- http://www.adfe.org/adfe/?page_id=44 [archive] OU http://www.assemblee-afe.fr/ [archive]
- http://www4b.ac-lille.fr/~lfds/scolarite.html [archive] par élève à statut externe du primaire au lycée,
- éducation nationale nommés au journal officiel à caractère consulaire et coopération gouvernement république française et malgache de 1972 à 1988 avec uniquement des professeurs
- http://www.cirad.fr/fr/le_cirad/histoire/index.php [archive] ou http://www.cirad.mg/?pg1=presentation [archive]
- http://www.secours-islamique.org [archive]
- http://www.gret.org/decouvrir_gret/index.htm [archive]
- http://www.gret.org/pays/result_mada.asp?pays=121 [archive]
- *
- http://www.zomare.com/ecole.html [archive]
- http://www.acimeframe.com/presentation.php [archive]
- conseil général
- Diego-suarez ou antseranana
- http://www.madagascar-contacts.com/cns/saf.htm [archive]
- http://www.icco.org [archive]
Voir aussi[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Bellwood, Peter, James J. Fox et Darrell Tryon (éds.), The Austronesians Historical and Comparative Perspectives, Australian National University, 2006
Articles connexes[modifier]
- Madagascar, film d'animation de Eric Darnell et Tom McGrath (2005)
- Mahaleo, film de Raymond Rajaonarivelo et Cesar Paes (2005)
- Clarisse Ratsifandrihamanana
- Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha
- Liste des gouverneurs des provinces malgaches
- Madagascar Radio Vazo Gasy
- Nosy Be
Liens externes[modifier]
- Catégorie Madagascar de l’annuaire dmoz
- Site officiel de la République de Madagascar
- Site de la Direction générale des impôts
- L'environnement à Madagascar, Office national pour l'environnement
- Office national du tourisme
- Parcs nationaux
- La démographie de Madagascar
- Recommandations du ministère des affaires étrangères français par rapport aux violences
- Radioscopie d’une crise politique, analyse de la crise politique par le journal catholique "Lakroan’i Madagasikara".